LA CHAMBRE DES MERVEILLES de Julien Sandrel ★★★☆☆

Description:

Louis a 12 ans. Ce matin, alors qu’il veut confier à sa mère, Thelma, qu’il est amoureux pour la première fois, il voit bien qu’elle pense à autre chose, à son travail sûrement. Alors il part, fâché et déçu, avec son skate, et traverse la rue à fond. Un camion le percute de plein fouet.

Le pronostic est sombre. Dans quatre semaines, s’il n’y a pas d’amélioration, il faudra débrancher le respirateur de Louis. En rentrant de l’hôpital, désespérée, Thelma trouve un carnet sous le matelas de son fils. À l’intérieur, il a dressé la liste de toutes ses « merveilles », c’est-à-dire les expériences qu’il aimerait vivre au cours de sa vie.

Thelma prend une décision : page après page, ces merveilles, elle va les accomplir à sa place. Si Louis entend ses aventures, il verra combien la vie est belle. Peut–être que ça l’aidera à revenir. Et si dans quatre semaines Louis doit mourir, à travers elle il aura vécu la vie dont il rêvait.

Mais il n’est pas si facile de vivre les rêves d’un ado, quand on a presque quarante ans…

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Mon avis:

Des clichés, des clichés, en veux-tu en voilà 😅

Le résumé me plaisait bien, je me disais que ça allait être profond et émouvant.

Mais pour la profondeur on est plus sur une pataugeoire que sur un grand bassin…

J’avais déjà du mal avec la mère au début, même juste après l’accident, c’était trop surfait, l’auteur n’a pas réussi à me toucher. Est-ce du à la platitude de l’écriture? Je ne saurais dire mais il est clair que si vous recherchez de la grande littérature, passez votre chemin.

Aucune des relations familiales dans ce livre n’a été vraiment aboutie, que ce soit entre la mère et sa maman qu’elle rejette on ne sait pas trop pourquoi, ou la relation mère-fils qui était en fait plutôt superficielle.

Beaucoup trop de coïncidences heureuses et des descriptions semblant sortir d’un roman harlequin.

Et puis ce qui m’a un peu exaspéré aussi c’est le côté facile, la même histoire mais vécue par une mère en HLM et vivant d’un salaire de misère n’aurait pas pu « vivre » les rêves de son fils.

Je ne pourrai en dire plus sans dévoiler l’histoire mais voilà, c’est une lecture qui peut plaire à certains, car c’est un livre qui a beaucoup marché mais il a un côté trop « téléfilm de noël » pour moi.

ET QUE NE DURENT QUE LES MOMENTS DOUX de Virginie Grimaldi★★★★☆

Description:

L’une vient de donner naissance à une petite fille arrivée trop tôt. Elle est minuscule, pourtant elle prend déjà tellement de place.
L’autre vient de voir ses grands enfants quitter le nid. Son fils laisse un vide immense, mais aussi son chien farfelu.
L’une doit apprendre à être mère à temps plein, l’autre doit apprendre à être mère à la retraite.

C’est l’histoire universelle de ces moments qui font basculer la vie, de ces vagues d’émotions qui balaient tout sur leur passage, et de ces rencontres indélébiles qui changent un destin.


Mon avis:

Déjà je commencerai par dire que ce n’est pas généralement mon type de lecture.

C’est un genre de « feel good », une lecture à prendre pour un week-end à la campagne ou au coin du feu 🔥
Ce n’est pas la lecture de l’année, pour autant j’ai apprécié ces « doux » moments passés avec les personnages.
Je cherchais un lien depuis le départ entre les personnages mais malgré toutes mes hypothèses je suis pas tombée sur la bonne alors c’est plutôt bien joué 😅

J’ai bien aimé aussi les échanges par sms entre la maman et ses grands enfants qui ont quitté le nid, j’avoue qu’ayant une fille de 18 ans ça m’a fait sourire même si le côté un peu vieillot de la maman était un peu surfait.

Au final, j’ai trouvé que de mettre en parallèle ces 2 situations était très pertinente ( se retrouver seule avec soi-même et de l’autre côté, ne plus être seule avec un petit être dont on doit s’occuper en permanence)

C’était ma 3ème lecture de cette auteure et j’avoue que j’aime bien son style même si je ne suis pas fan au point de me jeter sur sa collection.
Mais je comprend pourquoi ses livres se vendent si bien, parce qu’elle écrit sur des thèmes très différents mais qui parlent à tout le monde.

LA VIE QUI M’ATTENDAIT de Julien Sandrel ★★★★☆

Description:

Romane est médecin. Pourtant, elle a peur « des araignées, des serpents, de toutes les bestioles qui piquent, mordent ou grattent, du paludisme, de la dengue, du chikungunya, de la rage, de la grippe aviaire, d’être enlevée par une organisation mafieuse, de faire un infarctus loin d’un hôpital de premier rang, de mourir déshydratée à cause d’une simple dysenterie. »

Romane a 39 ans. Mais elle « s’exprime comme une vieille, vit comme une vieille, elle ne discute qu’avec des vieux. Elle est vieille. Vieille et seule, voilà le résumé de sa vie. »

Sauf que. Ce résumé, c’était avant la visite de Mme Lebrun dans son cabinet médical. Avant que sa vieille patiente ne lui dise qu’elle l’a vue sortir d’un hôpital à Marseille. Mais Romane n’était pas dans la cité phocéenne. Elle était chez elle. Qui était là-bas ? Qui lui ressemble ? Pour le savoir, elle prend son courage à deux mains et entreprend une traversée de la France qui va tout chambouler dans sa vie. Certainement pour le meilleur. Forcément pour le pire.

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MON AVIS:

Il y a les périodes où on enchaine les navets en lecture et celles où on enchaine les pépites, comme actuellement! (pourvu que ça dure).

Que dire sur ce livre?

On commence avec un air de déjà-vu. On a déjà lu ce genre d’histoire, « Oh non » on se dit qu’on aurait du prendre un autre livre, on devine déjà la fin de l’histoire et on roule des yeux à en perdre quelques calories…

et puis on se rend (vite) compte qu’on se trompe sur toute la ligne.

Ce n’est pas un thriller mais on tourne les pages pour connaître la suite, on se dit enfin qu’on a compris mais on se trompe encore, jusqu’à la fin.

L’auteur (dans sa mansuétude) nous donne des indices au fur et à mesure du récit, et on regrette presque de se faire spoiler, mais c’est toujours donné en temps et en heure.

Juste ce qu’il faut pour nous faire cogiter, questionner.

Mais mais! Ce n’est pas tout.

Ce livre m’a fait pleurer, oui pleurer. Je peux compter sur le bout des doigts les histoires qui m’ont arraché quelques larmes (sans compter les films Bollywood) et celui-ci en fera désormais partie.

Je ne peux trop en dire sans révéler de précieuses informations sur l’histoire mais je dirais que c’est une lecture qui nous donne envie d’aimer la vie, telle qu’elle est, avec ses hauts, ses bas, ses miracles et ses catastrophes.

Peut-être que ce livre m’a touché car je me suis retrouvée en Romane, parfois, en son père, à d’autres moments.

Des petites anecdotes aussi par rapport à la littérature qui m’ont bien plu ; )

Je finirais en ces mots:

C’est l’histoire d’une mère.

C’est l’histoire d’un père.

C’est l’histoire d’une fille.

C’est l’histoire d’une soeur.

C’est l’histoire d’une vie.

A consommer sans modération.